(Partie 3)
Éric se rappela douloureusement les événements du parking souterrain du Queen Elisabeth. Le lendemain de son épisode dans les toilettes public du palais de justice. 2 individus étaient venus à sa rencontre alors qu’il se dirigeait à sa voiture. Le plus petit des deux avait prie la parole avec un fort accent italien.
- M.Martin, Mario ne croit plus que vous êtes l’homme qui va empêcher Tony d’aller en prison!
L’avocat comprit tout de suite que la mafia voulait lui passer un message. Le plus grand des deux le toisa du regard. On aurait dit un gros chien prêt à bondir. Le petit reprit :
- Mes patrons ont décidé de vous retirer l’affaire! Ils vous ont payé très chère pour ça et vous avez échoué lamentablement!
Il ouvrit ensuite les bras pour se montrer plus conciliant avant de rajouter :
- Vous savez M.Martin, ce n’est pas le fait qu’on vous est donner beaucoup d’argent qui dérange mes patrons!
- Je suis franchement désolé! Rajouta l’avocat!
- Taisez-vous, M. Martin! Coupa sèchement son interlocuteur avant de reprendre :
- Ce qui dérange mes patrons, c’est qu’on va devoir éliminer se pauvre Tony par votre incompétence! Et vous savez sans doute que pour nous Italiens…
Il regarda le gros bouncer à ces côtés et lui sourit.
- La famille c’est très important!
Le gros lui rendit son sourire.
- Et Tony, M. Martin, il était de la famille! Il était d’ailleurs marié avec ma cousine qui lui avait donné 2 fils!
Éric comprit que l’affaire commençait à tourner mal et évalua les échappatoires. Les deux avaient bien planifié leurs coups. Le stationnement était désert et il l’avait coincé entre le mur et sa voiture. Une seul sortie et c’était de passé par-dessus les deux italiens. Le petit reprit :
- Vous savez que nous Italiens!
Il regarda encore une fois le type à côté de lui, comme s’il cherchait un appuie qui lui était, de toute façon, acquis d’avance.
- Nous sommes des gens de traditions et d’honneur!
Le cœur d’Éric commença à battre plus fort et il sentait la rage monter en lui. Le petit quant à lui poursuivait son laüs, mais Éric n’arrivait qu’à n’en capter que de petites bribes car sa tête bourdonnait.
- Et vous savez que le sang attire le sang!
Ce furent les dernières paroles que l’avocat entendit. Son corps fut pris de convulsions et il sentit ses os craqués. Le petit recula terrorisé et le gros resta planté là complètement abasourdis. Plus rien d’humains ne restait dans le corps d’Éric Martin. Il était devenus une énorme bête poilue semblable à un loup.
Il balança son énorme patte griffue, sur le bouncer. Le ventre de se dernier s’ouvrit comme une feuille de papier et ses trippes se mirent à sortir de son corps. Il tenta vainement de les remettre à sa place avant de s’effondrer sur le sol. Le petit prit ses jambes à son coup et déguerpit. La bête prit deux enjambés et lui sauta dans le dos le plaquant ainsi au sol entre deux voitures.
- NOooooooooN! Cria l’homme, mais la bête lui arracha la tête avec sa gueule et la lança plus loin. Cette dernière, roula sous les voitures et s’arrêta tout prêt d’une pair de botte de Cowboy. Au même moment Éric reprit sa forme humaine et remarqua les bottes. Les mêmes précisément, qui se trouvaient dans les pieds du type qui se trouvait sur son porche d’entré.